À propos de nous

À propos de l’Atelier Slave

Lettre aux curieux des langues et des cultures slaves

Chers visiteurs, chers futurs élèves,

Si vous lisez ces lignes, c’est peut-être que quelque chose vous attire vers les langues slaves. Une sonorité familière, un souvenir de voyage, une histoire familiale, ou simplement la curiosité d’un monde que l’on connaît mal.

L’Atelier Slave est né en 2008, dans un petit coin de Paris, avec l’envie de créer un espace différent. Un lieu où l’on apprend à parler, bien sûr, mais aussi à écouter, à comprendre, à ressentir. Un lieu où les langues ne sont pas des objets froids à mémoriser, mais des portes vers des cultures vivantes, complexes, parfois méconnues.

Ici, on parle serbe, croate, bosnien, russe, polonais… mais surtout, on parle avec attention. On prend le temps. On fait des fautes, on rit, on recommence. On lit des textes, on chante parfois, on partage des histoires. On découvre que derrière chaque mot, il y a une manière de voir le monde.

Je ne voulais pas d’une école classique. Je voulais un atelier. Un endroit souple, chaleureux, exigeant, où chacun peut trouver sa place, quel que soit son niveau ou son parcours. Et je suis heureuse de voir que, depuis plus de quinze ans, cet esprit continue de vivre grâce à vous.

Alors si vous avez envie d’apprendre, de vous étonner, de tisser des liens entre les langues et les gens, vous êtes les bienvenus.

Avec enthousiasme et bienveillance,

Natacha Dzigurski Dubajic,

Fondatrice de l’Atelier Slave

Le plaisir de la phrase est très culturel. L’artefact créé par les rhéteurs, les grammairiens, les linguistes, les maîtres, les écrivains, les parents, cet artefact est mimé d’une façon plus ou moins ludique ; on joue d’un objet exceptionnel, dont la linguistique a bien souligné le paradoxe : immuablement structuré et cependant infiniment renouvelable : quelque chose comme le jeu d’échecs.

– Le plaisir du texte de Roland Barthes –